LUXEMBOURG - Dans une réponse parlementaire adressée au député chrétien-social, Marc Spautz, le ministre de l'Intérieur, Jean-Marie Halsdorf (CSV) «imagine difficilement qu'une personne puisse exercer un mandat politique au Luxembourg sans être capable de maîtriser toutes les langues officielles du pays (NDLR: luxembourgeois, français et allemand)».
Pourtant, on pouvait penser que l'ouverture des fonctions de bourgmestre et d'échevin aux non-Luxembourgeois installés depuis au moins cinq ans ouvre également le
régime linguistique dans le microcosme politique. D'autant plus que l'obtention de la nationalité luxembourgeoise est conditionnée à la maîtrise du luxembourgeois mais après sept années de résidence.