«On a pas gagné mais on a pas perdu»
«Pour nous les syndicats, on n'a pas gagné, mais on n'a rien perdu non plus, on a su mobiliser les troupes et l'opinion contre une réforme que nous considérons toujours injuste», a-t-il dit. Pendant 10 à 15 jours, les 12 raffineries de France sont restées en grève, entraînant d'importantes pénuries de carburant. Jeudi soir, six avaient déjà repris la production et «85%» des 12 300 stations étaient ouvertes selon le gouvernement.
«Les gens ne sont pas du tout découragés et sont prêts à repartir dans de nouvelles actions si le mouvement reprend», a-t-il ajouté. Le terminal de la CIM, qui exploite également un important dépôt de carburant, alimente plusieurs raffineries de la région qui ont repris le travail. Les éboueurs ont aussi «suspendu» leur mouvement à Toulouse. «Ca fait déjà 9 ou 11 jours de grève pour certains, ça coûte cher, et puis les gars voient des reprises un peu partout en France, dans les raffineries», a expliqué un délégué du syndicat Force ouvrière Thierry Artigue.
Le mouvement de contestation a commencé à s'essouffler cette semaine avec l'adoption définitive par le Parlement de la réforme des retraites mercredi et une nouvelle journée de manifestations jeudi marquée par un net recul de la mobilisation.
L'essentiel Online avec AFP
Authors: L'essentiel