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Vendredi, 29 Octobre 2010 15:46

Tensions au sein de l'UE Sarkozy ignore Reding et veut l'apaisement

Nicolas Sarkozy a choisi, lors d'un point presse, de «ne pas attacher d'importance» à ses critiques. M. Sarkozy était interrogé par la presse à l'issue d'un sommet européen à Bruxelles sur des «fritures sur la ligne» entre Paris et la Commission européenne après que Mme Reding a jugé «irresponsable» la proposition franco-allemande de réforme de la zone euro faite en début de semaine à Deauville.

«Sur la personne dont vous parlez, je ne la connais pas

personnellement et je n'attache pas plus d'importance à ce qui a été dit», a-t-il déclaré. «En revanche, j'accorde plus d'importance à la décision unanime du conseil européen, ça a plus de poids», a-t-il précisé, en référence à la décision des 27 dirigeants européens d'entériner les grandes lignes de la proposition franco-allemande. La veille, M. Sarkozy s'était plaint jeudi des critiques de Mme Reding lors d'une rencontre à huis clos, a indiqué le Premier ministre hongrois, Viktor Orban.

Chacun défend son opinion

«La France a dit que la Commission l'avait insultée en tant que nation», avait confié M. Orban aux journalistes, à l'issue d'une réunion à Bruxelles des principaux dirigeants de droite et du centre-droit en Europe, membre du Parti populaire européen (PPE), préalable à un sommet de l'UE. L'échange s'est produit lors d'un déjeuner auquel assistaient M. Sarkozy et le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.

Ce dernier s'est défendu face aux critiques, selon M. Orban, tout en faisant une séparation entre ce que lui dit, et les propos que tiennent ses collègues. MM. Sarkozy et Barroso sont malgré tout partis en plutôt bons termes de la réunion puisqu'ils ont emprunté la même voiture pour se rendre dans le bâtiment du sommet de l'UE, ont constaté les journalistes. Mme Reding, qui est commissaire européenne à la Justice et vice-présidente de l'exécutif européen, avait déjà provoqué la colère de Paris en dressant en septembre un parallèle entre les renvois de Roms bulgares et roumains et les déportations des minorités, notamment juives et tziganes, durant la Seconde guerre mondiale.

L'essentiel Online avec AFP

Authors: L'essentiel

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Last modified on Mardi, 30 Novembre 1999 01:00
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