«Au plus haut niveau, les trois (grandes) agences de notation ont confirmé qu'il n'y a pas de craintes sur la note française. Même la perspective reste stable», a déclaré Olivier Bailly, porte-parole de la Commission européenne. «Les déclarations pèsent plus lourd que les rumeurs», a-t-il ajouté. Pour cette raison, «nous ne sommes ni prêts ni disposés à faire des commentaires sur d'éventuels plans d'aide à la France», a-t-il conclu, en réponse à une question lors d'un point de presse.

Rumeurs et vacances présidentielles écourtées

Depuis la dégradation de la note américaine vendredi, une première dans l'histoire, beaucoup estiment que la France est sur la liste des pays dotés d'un triple A menacés d'un abaissement de note. Mercredi, des rumeurs de dégradation de la note française ont fait plonger les Bourses et le secteur bancaire. La tenue d'une réunion de crise à l'initiative du président Nicolas Sarkozy avait favorisé l'émergence de ces rumeurs.

Le président français avait écourté ses vacances pour présider cette réunion sur l'économie. Paris a promis mercredi d'annoncer, le 24 août, de nouvelles mesures pour atteindre ses objectifs de réduction du déficit.

L'essentiel Online / (AFP)