«Si le gouvernement n'entend pas confier de charges financières supplémentaires aux entreprises, il faut que cela soit compensé par des engagements au niveau social», exprime clairement le président du LCGB en réaction à la bipartite de samedi entre patronat et ministres. Même incompréhension du côté de l'OGBL, où André Roeltgen s'étonne. «Même s'il manque encore les détails, ça semble en contradiction avec le discours sur le déficit des finances publiques.
D'un côté on introduit un impôt de crise, de l'autre on fait des cadeaux aux entreprises». Le secrétaire général de l'OGBL va plus loin. «Finalement, on se rend compte que les salariés vont payer 200 millions d'euros sur ces mesures fiscales quand les entreprises paieront 12 millions via l'impôt de solidarité».
Patrick Théry
Authors: L'essentiel