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Mardi, 02 Novembre 2010 21:39

Accord avec le patronat «Des cadeaux aux patrons après un impôt de crise»

Oui à l'augmentation du salaire minimum de 1,9 % à condition que l'État participe à la Caisse de mutualité. Oui au versement d'une tranche indiciaire au plus tôt en octobre 2011, si et seulement si les entreprises peuvent profiter d'une gratification d'impôts.

de crise»"> Pour les syndicats OGBL et LCGB, les «cadeaux» faits aux entreprises ne règlent pas la question de la compétitivité. «Une compétitivité qui ne se limite pas aux coûts salariaux», disent-ils. (editpress)

«Si le gouvernement n'entend pas confier de charges financières supplémentaires aux entreprises, il faut que cela soit compensé par des engagements au niveau social», exprime clairement le président du LCGB en réaction à la bipartite de samedi entre patronat et ministres. Même incompréhension du côté de l'OGBL, où André Roeltgen s'étonne. «Même s'il manque encore les détails, ça semble en contradiction avec le discours sur le déficit des finances publiques.

D'un côté on introduit un impôt de crise, de l'autre on fait des cadeaux aux entreprises». Le secrétaire général de l'OGBL va plus loin. «Finalement, on se rend compte que les salariés vont payer 200 millions d'euros sur ces mesures fiscales quand les entreprises paieront 12 millions via l'impôt de solidarité».

Patrick Théry

Authors: L'essentiel

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Last modified on Mardi, 30 Novembre 1999 01:00
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