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Vendredi, 05 Novembre 2010 15:57

Contournement d'Audun-le-Tiche Une pétition pour Philippe Leroy

Ce vendredi, le président du Conseil général de la Moselle pensait avoir la vie belle en venant, à Audun-le-Tiche, inaugurer l'Ecoparc pour lequel son département a versé 172 000 euros. Mais en lieu et place des remerciements d'usage, c'est avant tout une pétition qui a été donnée en retour à Philippe Leroy. Un document signé par les élus audunois lui demandant audience le plus rapidement.

Et la question à débattre concerne uniquement le contournement annoncé d'Audun-le-Tiche. Annoncé depuis une décennie et dans

les cartons depuis autant de temps… «Ces dernières années, le trafic automobile traversant la ville a augmenté de 1 000 véhicules tous les douze mois. Notre cité déjà engorgée auparavant ne peut gérer ces flux supplémentaires, a rappelé le maire d'Audun, Lucien Piovano, au président du Conseil général. La situation est devenue inacceptable pour mes concitoyens et l'ensemble des frontaliers qui sont contraints de passer par ici pour rejoindre le Luxembourg.»

Liaison avec Belval bloquée par un recours en justice

Et les pétitionnaires d'exiger, enfin, une date de réalisation pour cette route. Philippe Leroy ne s'est pas démonté, conscient de l'urgence à désengorger Audun. «Cette lettre, je peux même dire que j'aurais pu la signer!», a commenté l'élu à la tête de l'instance départementale de la Moselle. «Le financement de ce contournement, aussi extraordinaire que cela paraisse, est acté par tout le monde. Mais finalement seul le Grand-Duché a signé une proposition d'aide définitive. Il faut donc que chacun assume vite ses responsabilités, l'État et les autres instances.»

Néanmoins, il aussi été rappelé que si le dossier de cette route devant relier directement Esch-Belval au Pays-haut français était freiné, c'est également en raison des recours en justice de la FNAUT. Cette Fédération des usagers du train n'acceptant pas que soient déclassées des anciennes lignes ferroviaires au profit de cette route. «Pendant ce temps-là, nous on souffre, protestait Lucien Piovano. C'est d'autant plus rageant c'est que pendant que cela tergiverse sur le projet, on a eu le temps de construire une belle 2x2 voies sur le plateau à quelques kilomètres d'ici alors que cela n'était pas aussi urgent!»

Patrick Jacquemot

Authors: L'essentiel

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Last modified on Mardi, 30 Novembre 1999 01:00
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