Selon le maire de Nancy, plusieurs membres des «Autonomes lorrains» ont eu des «heurts violents» avec des militants d'extrême gauche et du syndicat étudiant Unef lors des manifestations contre la réforme des retraites. Le parquet et la police de Nancy ont indiqué que plusieurs plaintes avaient été déposées et qu'une enquête était en cours, mais qu'aucun membre de ce groupe n'avait été pour l'instant interpellé.
Le groupuscule «identitaire» avait prévu de défiler samedi à Nancy en compagnie de militants d'extrême droite allemands, selon M. Rossinot. Mais «grâce aux investigations du service départemental d'information générale, nous avons pu conjuguer nos efforts afin d'amener ces individus à renoncer à leur projet», ajoute-t-il dans sa lettre. La préfecture a confirmé à l'AFP qu'un individu avait, en son nom propre, fait une déclaration de manifestation devant «promouvoir la paix entre les peuples» pour samedi, avant de la retirer.
Sur leur site Internet, les «Autonomes lorrains» se présentent comme «un groupe de nationalistes français, implantés dans toute la Lorraine et réunis dans le but de mener des actions en commun pour défendre notre identité, l'indépendance de notre nation, nos valeurs, et notre peuple menacé d'extinction par le métissage et la dénatalité».
Authors: L'essentiel