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Mardi, 09 Novembre 2010 22:12

O'Neill Cold Water Classics «L'essentiel» a pris une leçon de surf en Californie

La moitié du temps dans l'eau et l'autre dans l'avion. De leur mode de vie original, les surfers professionnels héritent d'une philosophie à part. Compétiteur et speaker des O'Neill Cold Water Classics, Sam Lamiroy (34 ans), Britannique né en Belgique, l'explique avec finesse, au-delà des clichés d'athlètes extravertis et ultradétendus. «La vie est faite de problèmes à résoudre. La manière dont les surfers y répondent fait leur différence. Chaque vague pose ses questions. Savoir trouver des solutions apporte quelque

chose dans la vie».

Entre créativité et amour de l'océan, les surfers respectent ses dangers. «On connaît les risques liés aux vagues ou aux requins et on les accepte. "Être brave et jamais imprudent" écrivait Kippling», cite Sam Lamiroy. Par le biais de leurs sponsors, ou d'associations, ils s'unissent pour protéger leur terrain de jeu, et les vagues face à la construction galopante de marinas ou d'infrastructures portuaires.

«Ce sport est spirituel et très vrai. Il mêle les joies et les tristesses de la vie», note l'Hawaïen Roy Powers, l'un des meilleurs surfers du monde,
Pour John Hunter, qui dessine depuis Santa Cruz l'ensemble des modèles de combinaisons d'O'Neill, les surfers sont loin de l'image qu'on leur attribue. «Il est rare de trouver un surfer qui parle beaucoup. Mais ce sont des personnes libres qui profitent de la vie et sont plus soigneuses de la nature de leur santé et de leur corps que la plupart des gens».

Intarrissable, il enchaîne. «Les surfers sont peut-être moins au fait de l'économie et de l'actualité mondiale. Grâce à cela, ils conservent leur jeunesse plus longtemps. J'ai 35 ans et l'impression d'en avoir 15». Mais les pros ne font pas de leur modèle un idéal. «Certains de mes potes ont fait des études, ont un travail et surfent plus que moi», raconte le Français Joan Duru.

Plus d'informations sur www.oneill.com/cwc

L'essentiel a testé pour vous une leçon de surf en Californie

Large sourire, teint bronzé et accent californien, le professeur Joe Hutson enseigne dans le monde entier pour l'académie de surf O'Neill. Il nous équipe de combinaisons nécessaires dans une eau à 13°C, et d'une longboard (planche longue) idéale pour débuter. Direction une plage de Santa Cruz dont les vagues sont plutôt calmes.

Sur le sable, Joe rappelle l'importance d'analyser l'environnement, les courants, les rochers avant chaque session. Puis il faut se jeter à l'eau. La présence de requins sur cette côte n'est pas rassurante mais on l'oublie. Une vague arrive. Vite, il faut pagayer, couché sur la planche, le menton relevé. La première est ratée. La suivante nous emporte. Le plus dur est alors de se lever. Quelques essais plus tard... un genou, puis l'autre, ça y est! La sensation enivrante de marcher sur l'eau vous emporte. Quelques remous et vous voilà dans l'eau. Avec pour seule envie... recommencer.


Les millionnaires sont rares

Si leur quotidien est fait de voyages dans les plus beaux endroits du monde, les surfers pros ne roulent pas tous sur l'or. Millionnaires grâce au surf et à leur image, les membres du top 10 mondial à l'image de l'Américain Kelly Slater font figure d'exceptions. «Il y a de gros écarts. La plupart d'entre nous gagnent bien leur vie, mais entre les voyages, les locations de voiture, les hôtels, il ne reste plus grand-chose à la fin de l'année», explique le Britannique Sam Lamiroy.

«Le prix pour une saison sur le Tour mondial représente environ 30 000 euros. Certains n'ont que 10 000 ou 20 000 et choisissent leurs compétitions en fonction», ajoute-t-il. Champion du monde des moins de 21 ans, le Français Maxime Huscenot a dû apprendre très jeune à se gérer. «Il y a une partie cachée de la vie de surfer. Aller chercher le matériel, un sponsor, négocier des contrats, essayer de faire des photos pour des magazines», explique le Réunionnais de 18 ans.

«Nous avons un budget de la part du sponsor en début d'année qui dépend de notre niveau et de l'image que l'on renvoie. Ensuite, il faut l'optimiser, éviter les trajets inutiles. Mes parents m'aident à gérer l'argent et à investir. Les carrières sont courtes», précise Maxime Huscenot, déjà soucieux de l'après-surf.

Cansdell titré

L'Australien Shaun Cansdell a remporté le classement général des O'Neill Cold Water Classics 2010 disputés en cinq étapes, en eaux froides, sur les côtes de Tasmanie, d'Écosse, d'Afrique du Sud au Canada et enfin dans le fief d'O'Neill à Santa Cruz, en Californie. Le grand rival de Kelly Slater, Jordy Smith, actuellement n°2 mondial, était aussi en lice.

Authors: L'essentiel

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Last modified on Mardi, 30 Novembre 1999 01:00
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