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Lundi, 15 Novembre 2010 22:13

Jamie Cullum Un électron libre à la Rockhal

Avec ses godasses scintillant de mille perles, il fait penser à Elton John période «Yellow Brick Road». Comme lui à l'époque, Jamie Cullum s'obstine à faire du piano à queue l'instrument rock par excellence. Et ceci depuis ses modestes débuts en 1999, où il faisait parler de lui à la tête du Jamie Cullum Trio. Lundi, la Rockhal fut témoin de la versatilité et de la déconcertante souplesse d'un artiste qui refuse d'avoir froid aux yeux.

L'école du jazz n'est pas connue comme étant particulièrement tolérante

quand il est question de mélanger différents styles de musique. Cullum fait donc figure de perturbateur nihiliste. Bon élève, il rejette les acquis, ajoutant à côté des références comme Monk et Jarrett, les noms de Pharrell Williams voire d'Elton John. Bref, la soirée avait de quoi contenter un large panel de mélomanes, ceux pour qui la musique n'a ni nom ni couleur, mais est soit bonne, soit mauvaise.

Venu présenter et défendre «The Pursuit», le crooner hirsute l'a fait en nous balançant, avec une extrême décontraction, quelques morceaux que celui-ci renferme. Son producteur Greg Wells a visé juste en permettant à Jamie d'explorer toutes les limites du grand écart entre pop commerciale dans ce qu'elle a de plus noble et cocktail jazz. C'est clair, les puristes d'un genre ou d'un autre ne savent pas dans quelle catégorie le classer, et passent outre. Les autres, et ils étaient nombreux, se réjouissant à chaque fois de pouvoir voir ce «jeune» prodige de 31 ans à l'œuvre.

Kalonji Tshinza

Authors: L'essentiel

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Last modified on Mardi, 30 Novembre 1999 01:00
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