L'instance disciplinaire de la FIGC a expliqué dans la motivation de sa décision que «le geste réprouvé commis par le footballeur nerazzurro appartient aux plus extrêmes du ‘comportement violent’» et «est nettement intentionnel et potentiellement dangereux». En outre «la préméditation est évidente tout comme l'énergie mise dans le coup porté», est-il ajouté dans le communiqué de la Fédération italienne de football (FIGC).
«La réaction d'un joueur d'une équipe en difficulté»
Sur les images télés, Eto'o jette clairement un coup d'oeil vers l'arbitre avant d'aller porter son coup, afin de s'assurer qu'il ne regarde pas dans sa direction. La Fédération n'a pris aucune sanction contre le joueur du Chievo, rejetant la demande de l'Inter qui rappelait que Cesar avait le premier, quelques minutes plus tôt, porté un coup de poing à Eto'o.
Dimanche, le Chievo a battu l'Inter 2-1 (réduction du score d'Eto'o dans le temps additionnel dans un match de la 13e journée du Championnat d'Italie. Rafael Benitez, l'entraîneur de l'Inter, avait admis après le match que son joueur avait «un peu perdu le contrôle», mais expliqué qu'il avait été «provoqué» par Cesar. Benitez avait également dit que «c'était la réaction d'un joueur d'une équipe en difficulté», allusion à la mauvaise série de l'Inter, qui n'a pris que 2 points en quatre matches et chuté de la 2e à la 6e place du classement de la Serie A.
Cesar après le match avait estimé que «cela pouvait arriver sur un terrain de football» mais regretté que le Camerounais «ne se soit même pas excusé» à la fin de la partie. Eto'o n'a jusqu'à présent pas commenté son geste.
(L'essentiel Online/AFP)
Authors: L'essentiel