«La situation que doit affronter le peuple irlandais est déjà assez difficile comme ça», a-t-il continué. Le taux irlandais de l'impôt sur les bénéfices des sociétés est de 12,5%, alors que la moyenne dans la zone euro est de 25,7%.
Crainte d'un exode d'entreprises
Celui de la France est de plus de 33%, celui de l'Allemagne près de 30%. AU Luxembourg, il est de 28,6%. Dublin refuse de relever le taux - à l'origine pendant longtemps de sa croissance économique - pour accroître ses recettes fiscales et réduire son déficit, comme l'exige Bruxelles en contrepartie de prêts qui devraient aller jusqu'à 90 milliards d'euros.
Il craint un exode d'entreprises. Mais la pression est grande pour faire un geste. La France, en pointe sur le sujet, a jugé «souhaitable» un alourdissement de la pression fiscale pour rétablir les finances publiques irlandaises, par la voix de sa ministre de l'Economie, Christine Lagarde, dans une interview dimanche soir à l'AFP. Le gouvernement allemand est sur une position voisine. «Il est clair que l'impôt sur les sociétés devra être un point parmi d'autres quand on songera à augmenter le côté ‘recettes’ du budget irlandais», a déclaré lundi son porte-parole Steffen Seibert.
(L'essentiel Online/AFP)
Authors: L'essentiel