et fait les premières parties de Bad Religion et Madsen en Allemagne, en Suisse et en Autriche, nous nous concentrons sur le nouvel album. Comme nous n'aimons pas faire deux fois la même chose, c'est une période intense, à la fois en écriture et musicalement.

Que vous apportent les concerts?

Une véritable identité! Eternal Tango est un vrai groupe de rock. À devoir convaincre toutes sortes de public, on se décomplexe. Nous nous posons moins de questions aujourd'hui car nous savons que nous pouvons donner du plaisir à des spectateurs.

Faire les premières parties, c'est pourtant un sacré challenge?

Oui parce que les spectateurs ne sont pas venus pour nous. Nous avons une quarantaine de minutes pour les convaincre. Il faut s'adapter. Au fur et à mesure, c'est moins de stress et toujours beaucoup plus de plaisir.
À vous voir sur scène, on sent votre complicité...
Vivre tous les jours, ensemble, ça a forgé notre entente. Tous les cinq, on est vraiment heureux de faire de la musique, notre musique.

Un mot sur l'album qui est en préparation?

Après «Welcome to the Golden City», notre premier vrai album, on veut faire mieux et un peu différent.

Vous jouerez le 17décembre à l'Atelier. C'est difficile?

Quand nous jouons au Luxembourg, nous voulons tellement bien faire que nous avons toujours un peu plus de pression. À nous de convaincre notre public!

Chanteur d'un groupe de rock, c'était un rêve?

Disons que depuis un an et demi, je vis mon rêve. Cela n'est pas toujours évident au plan financier. Comme c'est mon choix, je ne me plains pas. Mais j'espère quand même que nous pourrons vivre bientôt dans de meilleures conditions.

Denis Berche

Authors: L'essentiel

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