Embouteillages «On ne peut pas être partout tout le temps»

Lundi, 29 Novembre 2010 10:56

Embouteillages «On ne peut pas être partout tout le temps»

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«Salage, où ça?», les internautes de L’essentiel Online ont plutôt la dent dure ce lundi matin contre les autorités chargées du déneigement des routes. «On a fait comme d’habitude», explique un ingénieur en chef du service des Ponts et Chaussées, contacté par L’essentiel Online. C’est l’hiver et on ne pas être partout tout le temps». De son côté, le responsable du Centre d'intervention et entretien des autoroutes, Carlo Bintz indique que «tout a été fait dans les règles, on a salé la

chaussée avant les chutes de neige, à 4h du matin. Pendant les heures de pointe, on ne peut rien faire, il faut attendre que le trafic se fluidifie pour faire circuler nos véhicules». Retards pour les TGV «Quand il y a beaucoup de neige, on ne peut faire circuler les TGV à 320 km/h pour des raisons de sécurité», indique Béatrice Hartmann, chargée de communication à la SNCF. «Ils accuseront donc un retard de 10 à 15 minutes». Du côté des CFL, «tout circule à peur près normalement». Le Findel brièvement fermé L'aéroport de Luxembourg a fermé durant 45 minutes tôt lundi matin avant de rouvrir et «d'assurer sans encombres la suite des vols», indique-t-on du côté de Luxair. Seul un vol Luxembourg-Berlin, qui devait initialement passer par Sarrebruck a rallié les deux capitales sans escale. Transports publics fortement perturbés ou supprimés Aucune liaison par bus n'est assurée entre la France et le Luxembourg. À Metz et Forbach, les bus ne circulent pas. À Sarrebruck, Völklingen et Sarrelouis, ils sont largement perturbés.
En France, les transports scolaires dans la Meuse, le Loiret et la Vendée sont supprimés.

Ce sont 16 camions qui ont déversé environ 80 tonnes de sel sur les 140 km d'autoroutes que compte le Luxembourg, «pour un salage assez important», affirme Carlo Bintz.

Calvaires

Le trajet domicile-travail a pris des allures de calvaire pour beaucoup d’entre vous. Les témoignages affluent: «Ma collègue est partie à 6h30 de Richemont, à 7h20, elle n'était pas encore à Thionville, à 8h, elle n'avait toujours pas dépassé la sortie Volmerange et à 9h10, elle n’était toujours pas arrivée au Kirchberg» confie une lectrice. «Pour faire Arlon-Strassen, j’ai mis une heure et demie» annonce une autre. D’autres ont mis près de 2h pour rallier Thionville à Differdange.

(L'essentiel Online)

Authors: L'essentiel

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Last modified on Mardi, 30 Novembre 1999 01:00

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Published in Informations Luxembourg et Grande Région

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