Alors que les jeunes et les syndicats entendent poursuivre le mouvement, l'irritation des usagers se transforme en colère, comme le montrent certains commentaires des internautes de L'essentiel Online. Hasselblad, par exemple, trouve ces actes «lamentables»: «Ces personnes se fichent du droit travail. Avec des usagers de la ligne Moselle-Luxembourg, nous envisageons de porter cette affaire devant le tribunal européen pour restriction de la liberté de circuler. La CGT et les syndicats n'ont pas le droit de bloquer le pays».
Les syndicats ne changeront pas d’avis
D’autres, plus nuancés restent toutefois sceptiques. Un travailleur en colère sont persuadés que cette solution de blocage des voies n’est pas la bonne : «Les grévistes ne vont réussir qu’à se mettre de plus en plus de gens à dos». Pour frontalierpascontent, «ils ont le droit de faire grève et de défiler pour le faire savoir, mais bloquer les trains ne sert à rien».
Malgré les griefs, les syndicats comptent maintenir cette pression afin de faire plier Nicolas Sarkozy et son gouvernement. «Nous ne cèderons pas ! Le gouvernement reste sourd à l’appel de la rue et il est donc logique que le mouvement se radicalise. Ce genre d’actions devient nécessaire», affirme Benoît Haine, délégué CGT de Moselle, contacté par L’essentiel Online. Les usagers devront donc prendre leur mal en patience ces prochains jours puisque de nouvelles actions spontanées risquent, une fois de plus, de perturber le trafic.
JB/L'essentiel Online
Authors: L'essentiel