Avec Daft Punk et The Prodigy, ils regardent du haut de la pyramide la myriade de rejetons engendrés au cours des années, tous biberonnés aux classiques que sont «14th Century Sky», «My Mercury Mouth» ou encore «Life Is Sweet». Ne suivant aucune tendance, Simons et Rowlands seraient plutôt du genre à les lancer, avec ce souci de toujours se réinventer au fil des albums. Ratissant large en mélangeant tout, de l'acid house au hip-hop, ils collaborent avec quiconque partage leur ouverture d'esprit.
Parmi les plus marquants, on pourrait citer le percutant «Push The Button» (2005) sur lequel le rappeur Q-Tip nous incite à ôter le masque une fois la nuit tombée. Le dernier opus s'appelle «Further». Ed Simons le décrivait ainsi en s'adressant à L'essentiel le mois dernier: «Je ne pense pas que l'album ait été fait pour les clubs. Ce qui nous importait était la fraîcheur». Morceaux-fleuves, ambiances atmosphériques virant dans le psychédélisme, les frères chimiques lancent de nouvelles pistes sur ce que sera l'électro dans les prochaines années à venir.
Authors: L'essentiel