«Je n'ai rien à dire à ce sujet!»
«Je n'ai rien à dire sur ce sujet !» Telle fut sa réponse quand il lui fut demandé son avis sur les allégations de son ancien équipier Stephen Swart dans les colonnes de Sports Illustrated. Comme il l'avait déjà affirmé dans le livre «LA Confidential» de David Walsh, le Néo-Zélandais qui partageait avec Armstrong le maillot de l'équipe Motorola, prétend que la veille de la mort de leur équipier Fabio Casartelli dans la 15e étape du Tour de France 1995, un contrôle interne de l'équipe avait révélé que le taux d'hématocrites d'Armstrong était de 54% à 56%.
Un taux au-dessus de la norme imposée alors par l'UCI (50%) et laissant penser que le champion du monde en 1993 avait recours à l'EPO. «J'ai parcouru cet article de Illustrated>, il n'y a rien dedans», a ajouté Armstrong. «Je n'ai rien à dire à ce sujet!» Telle fut encore sa réponse quand il lui fut demandé son opinion après l'annonce de la retraite définitive de son ancien équipier Floyd Landis qui l'a accusé, au mois de mai dernier pendant le Tour de Californie, de s'être dopé et de l'avoir lui-même initié au dopage sanguin. «Quelle partie de "je n'ai rien à dire à ce sujet" n'est pas claire pour vous ?» a-t-il fini par lancer aux journalistes après avoir entendu une amorce de question concernant cette fois ce qu'il faut désormais appeler l'affaire Popovych, son partenaire de l'équipe RadioShack.
(L'essentiel Online/AFP)
Authors: L'essentiel