Le montant de cette vignette -«un droit d'usage forfaitaire à la durée», selon l'expression officielle- doit encore être fixé par un groupe de travail interrégional, a précisé une porte-parole du ministre. Contrairement à la Suisse et à l'Autriche, la Belgique, située au cœur de l'Europe et disposant de quelque 2 000 kilomètres d'autoroutes, ne perçoit jusqu'ici pas de taxes sur les milliers d'automobilistes qui traversent quotidiennement son territoire et contribuent à dégrader son réseau routier.
Irritation des voisins néerlandais
L'idée d'instaurer une telle vignette avait été lancée dès 2004 mais butait depuis sur la question de la répartition des revenus entre régions. Elle avait également suscité l'irritation des voisins néerlandais, où un grand quotidien avait réclamé l'instauration d'un système de péage pour les véhicules belges circulant aux Pays-Bas. André Antoine a par ailleurs annoncé mercredi un accord entre les régions pour modifier le système applicable aux camions.
L'Eurovignette (d'une validité d'un jour à un an) actuellement en vigueur sera remplacée, également à partir de 2013, par «un système de péage en fonction du nombre de kilomètres réellement parcourus», selon l'accord intervenu. Enfin, les «taxes de circulation» payées par les Belges, qui varient en fonction de la puissance du véhicule, seront remplacées par une fiscalité «plus verte» pour les inciter à opter pour des véhicules moins polluants.
(L'essentiel Online/AFP)
Authors: L'essentiel