Sony et George «GeoHot» Hotz sont parvenus à un accord mettant fin au litige qui les opposait. C'est ce qui émane d'une déclaration officielle commune publiée lundi par Sony Computer Entertainment America (SCEA). On y apprend que le hacker, accusé par la firme japonaise d'avoir cracké la protection de la PS3 et mis à disposition en ligne le logiciel permettant de pirater la console, a accepté le 31 mars dernier une injonction permanente.

Cette dernière lui interdit de «modifier toute technologie» qui «contourne le TPM (Trusted Platform Module) d'un produit Sony». En cas de récidive, le jeune homme de 21 ans encourt une amende allant 10 000 à 25 000 dollars. «Sony est heureux de mettre ce litige de côté», a déclaré Riley Russell, conseiller général de SCEA. «Le but de notre recours était de protéger notre propriété intellectuelle et nos consommateurs. Nous pensons que cette décision et l’injonction permanente remplissent cet objectif».

Appel au boycott des produits de la firme japonaise

«Il n’a jamais été de mon intention de causer le moindre problème aux utilisateurs ou de faciliter le piratage. Je suis content que cette affaire soit derrière moi», a fait savoir de son côté George Hotz. Le communiqué explique d’ailleurs qu’il n’est pas impliqué dans les récentes attaques aux différents services et sites web de Sony commises par le collectif Anonymous.

Mais la guerre contre Sony ne semble pas s’arrêter de sitôt. Sur son blog, «GeoHot» annonce prendre part au boycott des produits Sony et invite même les internautes à renvoyer leurs produits Sony récemment achetés.

(L'essentiel Online/man)