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Mercredi, 27 Avril 2011 12:01

Hooverphonic «La constante, c’est notre aspect très visuel»

Hooverphonic «La constante, c’est notre aspect très visuel»

L’essentiel: Le groupe a changé plusieurs fois de chanteuse. Comment avez-vous géré cela?

Alex Callier (bassiste): Ce fut à chaque fois délicat, mais c’était ce que nous avions à faire. Il y a deux ans, nous avons passé une annonce sur Internet pour chercher une nouvelle chanteuse. Ce fut long, il nous a fallu presque un an pour trouver mais nous avons montré que c’était possible. Car ce n’est pas qu’une question de voix. C’est un ensemble de choses, le charisme et la personnalité entrent en jeu, et il faut que nous nous entendions avec elle. Ce fut le cas avec Noémie Wolfs, il y a de la magie dans sa voix.

Est-ce que le départ de Geike Amaert a pu nuire à l’image du groupe?

Raymond Geerts (guitariste) et moi avons toujours su transformer les événements négatifs en quelque chose de positif. Et apparemment, cela fonctionne puisque l’album et le single sont disques de platine en Belgique (30 000 ex.). Nous n’étions pas sûrs de la réaction du public au début, mais elle fut très bonne, meilleure que nous pouvions l’espérer.

Le trip-hop était à la mode à la fin des années quatre-vingt dix, vous n’avez plus cette étiquette aujourd’hui?

Nous avons commencé au début comme un groupe trip-hop, mais parfois nous trouvons nos disques dans les rayons dance/electro, alors que nous faisons de la pop avec des influences électroniques. Je n’aime pas que l’on nous colle une étiquette. Le fil rouge serait éventuellemnt les musiques de films, celles des années soixante sur «The President of the LSD Golf Club», et aujourd’hui celles des années cinquante. La constante chez Hooverphonic, c’est cet aspect très visuel et filmique.

Le dernier album est-il un retour aux sources?

Pas vraiment. Il n’y rien d’électronique sur cet album, tout est joué live, avec les cordes et les cuivres. C’est plus proche de notre son du début, propre à notre ADN, mais c’est aussi une évolution.

Quelles sont vos influences?

Les compositeurs de musiques de films, principalement John Barry, mais également Love ou même Adamo sur le dernier album. Beaucoup de musiques des années soixante en fait.

Le public du Bénélux vous est fidèle, vous êtes impatient de jouer au Luxembourg le 27 avril?

Nous avons toujours reçu un très bon accueil en Belgique, malgré les nombreux changements (chanteuse, batteur). Mais je suis assez confiant car on joue autant les tubes que les nouveaux morceaux, et je suis sûr que ça va bien se passer au Luxembourg!

Recueilli par Cédric Botzung

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Last modified on Mardi, 30 Novembre 1999 01:00
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