Quelques jours après la découverte par deux anciens employés américains de la présence, dans les iPhone et iPad, d'un fichier recueillant les données privées des utilisateurs des produits de la marque à la pomme, le patron a tenu à réagir. Et comme à son habitude, Steve Jobs ne l'a pas fait par les voies officielles.

Selon le site MacRumors.com, la justification est intervenue lors d'un échange de mails entre le patron d'Apple et un client. Selon la retranscription de cet échange électronique, Steve Jobs a simplement affirmé "nous ne traquons personne, les informations qui circulent sont fausses". Et ce dernier de poursuivre en égratignant au passage son concurrent Google, accusé, lui, d'avoir "de telles pratiques".

Cette réponse intervient alors même que le site Gizmodo a démontré qu'Apple entendait faire breveter le dispositif pour "des historiques de positions géographiques pour des appareils capables de se géolocaliser". À noter que la Commission nationale de protection des données au Luxembourg a assuré suivre le dossier en contactant iTunes Luxembourg pour connaître les tenants et les aboutissants de cette histoire.

(L'essentiel Online)