C’est arrivé hier sans prévenir et ça s’appelle Google+. Après le « +1?, le « + » semble avoir le vent en poupe du côté de Mountaint View. Alors Google+, qu’est-ce que c’est exactement ?
Pour le moment et d’après ce que j’ai pu en tester ce matin pendant quelques minutes, il s’agit d’un service qui permet de partager « spontanément » et facilement quelques tranches de vie et de web avec un cercle d’amis. A l’origine du projet, Google explique que les outils de partage à notre disposition « sont encore trop rigides et ne laissent que peu de place à la nuance, ce qui rend l’expérience inconfortable pour nombre d’entre nous ». Google souhaite « faire évoluer le partage en ligne pour qu’il soit aussi naturel, riche et nuancé que nos interactions dans la vie réelle ».
C’est donc en substance la vocation du projet Google+, composé de quatre grands thèmes : +Cercles, +Déclics, +Vidéo-bulles et +Mobile, qui permettent chacun de personnaliser le partage en fonction du niveau d’affinité que l’on peut avoir avec les personnes qui sont en relation avec nous.
La page Google+ accessible à cette adresse pour ceux qui ont une invitation https://plus.google.com/, se présente de la façon la plus simple qui soit un peu à la façon d’un blog… ou d’un profil Facebook, avec trois catégories hiérarchiques de relations : Amis, Famille, Connaissances. Les icônes en haut de page permettent d’accéder rapidement aux différents thèmes : Photos, Profil et Cercle.
Un réseau social « organique »…
C’est juste un premier contact, et comme avec Wave, il va falloir un peu de temps pour s’habituer et comprendre vraiment la mécanique de Google+, mais ma première impression est que l’on trouve un peu de tout dans Google+ : du social (Facebook), du micro-blog privé (Twitter), du chat texte (MSN) et vidéo (Skype), de la curation avec +Déclics, et du partage de photo (Flickr). L’autre impression est celle d’un truc « organique », qui relève davantage du réflexe et de la spontanéité que ce que l’on peut connaître jusqu’à présent en matière de web social.
Nous y reviendrons certainement dans les jours et semaines à venir. Du côté de chez Google on doit croiser très fort les doigts pour que Google+ ne devienne pas rapidement Google- en connaissant le funeste sorte de Buzz et Wave. J’avoue qu’au premier contact, même si le service parait a priori aussi ésotérique que les précédents projets sociaux de Google, il se révèle cependant bien plus séduisant. Cela étant, même si le succès est cette fois au rendez-vous, le chemin sera long pour que Google+ atteigne le grand public et fasse un peu d’ombre à Facebook. Chez les geeks en revanche…
En attendant, retrouvez la description détaillée du projet sur la page officielle dédié de Google. Google+ est aussi disponible sur Android, sur le web mobile, et bientôt sur iOS.
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