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Monday, 11 July 2011 14:00

Bilan parlementaire LSAP «L'impôt de crise n'a plus de raison d'être»

Bilan parlementaire LSAP «L'impôt de crise n'a plus de raison d'être»

Une semaine avant le CSV, les socialistes ont présenté lundi, leur bilan de l’année parlementaire écoulée. Un bilan «positif », selon Lucien Lux, président de la fraction socialiste à la Chambre et qui «démontre que le LSAP est un parti de réformes». Et le responsable socialiste d’expliquer que le paquet fiscal voté en 2010 a été différent de celui présenté à la Chambre. «Au travers de notre action, un couple avec deux enfants gagnant 4 000 euros par mois a ainsi gagné 0,8% à la fin du mois, alors qu’un couple avec deux enfants gagnant 12 000 euros par mois a perdu 0,7%.»

Mais au-delà des réformes passées, le LSAP se tourne d’ores et déjà vers les réformes à venir. Réformes des pensions, réforme du mariage et réforme de l’avortement en tête. Pour ce qui est des pensions, les socialistes préconisent ainsi le maintien du taux d’ajustement des pensions, la baisse progressive et proportionnelle du taux de majoration ou bien encore un meilleur taux de travail des seniors. Le tout pour obtenir «un juste équilibre entre le travail et la solidarité».

L'impôt de crise ne devrait pas être renouvelé en 2012

En ce qui concerne la réforme à venir de l’avortement, le second parti de la coalition gouvernementale se dit favorable à une loi basée sur la loi belge dans laquelle le choix de la femme est prépondérant. Ainsi, pour les socialistes, plusieurs points devront être compris dans la loi: avortement légal au cours des douze premières semaines de grossesse, les mineures ne devront pas obligatoirement être accompagnées d’un membre de la famille, mais d’une personne de confiance et les consultations nécessaires à l’avortement pourront ne pas se dérouler chez un médecin mais au sein du Planning familial par exemple. Un renforcement de la collaboration entre la Planning familial et les hôpitaux est ainsi prévu.

Enfin, le plan de consolidation des finances publiques mis en place par le gouvernement doit se traduire par des conséquences concrètes pour les citoyens. Selon Alex Bodry, président du LSAP, le plan du gouvernement ayant deux ans d’avance, «l’impôt de crise instauré en 2011 n'a plus de raison d'être» et les «budgets dans les ministères n'ont pas besoin d'être réduits». À noter que les socialistes réclament une réforme de la constitution sur les pouvoirs du Grand-Duc, ainsi que sur la mise en place de la transparence financière sur les comptes de la Cour. La séparation de l’Église et de l’État fait, elle aussi, toujours partie des revendications socialistes.

Jmh/L’essentiel Online avec Pa.T

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Last modified on Tuesday, 30 November 1999 01:00
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