Défendre les autorités en place
Roland Dumas, 88 ans, a expliqué que les deux avocats allaient «s'occuper» de la crise post-électorale. «Nous allons faire un Livre blanc et puis nous allons prendre la défense des autorités en place». «Plus nous avançons, (...) plus nous savons qu'il y a eu des fraudes au deuxième tour des élections», a-t-il souligné.
Selon l'ancien ministre, reprenant le discours du camp Gbagbo, elles sont survenues «dans des secteurs contrôlés» par Alassane Ouattara. Reconnu président sur le plan international, il n'a pas en main les leviers du pouvoir et est retranché dans un hôtel d'Abidjan.
Gbagbo isolé
Une grande partie de la communauté internationale, notamment l'ex- puissance coloniale française, appelle Laurent Gbagbo, proclamé élu par le Conseil constitutionnel, à céder la présidence à son rival, déclaré vainqueur par la commission électorale. La crise post-électorale a été marquée par de graves violences, qui ont fait 179 morts depuis la mi-décembre selon l'ONU.
En fin de journée, les deux avocats se sont rendus à l'hôpital militaire d'Abidjan auprès des blessés. Bandages, bras dans le plâtre: ces jeunes gens ont été présentés comme des victimes d'une patrouille de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) lors d'un incident mercredi dans le quartier populaire d'Abobo (nord).
L'essentiel Online/AFP
Authors: L'essentiel