La commune, qui selon le droit belge doit veiller à empêcher les "mariages blancs", estime qu'il "ressort d'une combinaison d'éléments que l'intention de l'un au moins des époux (...) vise uniquement l'obtention d'un avantage en matière de séjour, lié au statut d'époux". Cette conviction de l'administration, poursuit la lettre, se fonde notamment sur les "profils respectifs +décalés+ des époux: elle, jeune et jolie célibataire sans enfant; lui, sexagénaire bedonnant déjà deux fois divorcé".
«J'aime Myriam d'un amour sincère»
Le courrier relève également la "précipitation du mariage, décidé à partir d'une relation purement «virtuelle» (via Internet) et célébré dès la première rencontre «physique» des époux", ainsi que la "confidentialité certaine de la célébration, tenue en l'absence des familles respectives et en violation des traditions locales". "Depuis quand l'amour est-il une question de kilos? Depuis quand un bedonnant ne peut-il plus aimer et être aimé", s'est insurgé dans la Dernière Heure Yves Villers, qui s'est dit "blessé".
"J'aime Myriam d'un amour sincère. Nous voulons vivre ensemble à Bruxelles, fonder une famille", ajoute ce fonctionnaire, qui explique avoir déjà mis le nom de son épouse sur sa boîte au lettre, faute d'avoir pu jusqu'ici l'accueillir à Uccle. Le responsable de l'administration communale d'Uccle ayant pris cette décision n'était pas joignable mardi dans l'immédiat.
L'essentiel Online avec AFP
Authors: L'essentiel