Interrogé pendant cinq heures, l'homme d'affaires a dû répondre d'accusations de «détournement de fonds sur des surpaiements qu'on aurait fait avec certains fournisseurs» (loueur de téléviseurs, photographe), a-t-il expliqué. «Les policiers m'ont dit que c'était suite à une plainte anonyme qu'ils faisaient tout ça», précise-t-il. «Cela semble typiquement un employé mécontent qui avait envie de faire des accusations fallacieuses pour faire du mal à ceux qui sont aujourd'hui les patrons de la boîte», affirme M. Ott. «Dans les anciens pays communistes, les gens avaient l'habitude de faire semblant de travailler et quand on demande des résultats et des améliorations, ça crée un peu de tension», avance-t-il.
«Jalousies locales»
Stigmatisant «des jalousies locales», M. Ott estime qu'«un certain nombre de personnes dans les salles du pouvoir croate» utilisent cette «plainte locale anonyme» pour «foutre la pression» sur Orco et faire partir la société de Croatie. «Cela permettrait à ceux qui ont envie (de voir partir Orco) de récupérer ce qu'on a fait» mais «ça n'arrivera pas parce que je n'ai peur de rien», assure-t-il.
Rappelant qu'Orco avait investi 65 millions d'euros en Croatie, il lance: «pourquoi avoir investi 65 millions d'euros pour en détourner deux? ça a tellement peu de sens».
L'essentiel Online avec AFP
Authors: L'essentiel