«La démarche effectuée par Bascharage est tout à fait légale. Mais le fait qu’une commune s’approprie ces terrains sans prévenir sa voisine est honteux, s’énerve le bourgmestre socialiste de Sanem, Georges Engel contacté par L’essentiel Online . «Je n’ai absolument rien contre le bourgmestre Michel Wolter, mais je ne comprends tout simplement pas son approche», poursuit Georges Engel.
Échange de terrains à Bascharage
Côté Bascharage, le bourgmestre CSV Michel Wolter, s’explique ainsi : «Le communiqué de Sanem avait un seul but: épauler l’opposition (LSAP) lors du conseil communal qui s’est tenu jeudi chez nous. À Sanem, ils espéraient provoquer la zizanie dans notre commune». Le bourgmestre qui entend profiter de son nouveau terrain pour bâtir des infrastructures dans l’avenir, a précisé aussi les modalités de «l’achat». «Nous échangerons la parcelle acquise contre celle d’un paysan de Bascharage.
Et pourquoi ne pas en avoir parlé avec son homologue de Sanem ? Michel Wolter répond: «Primo, j’ignorais que Sanem était intéressée. Secundo, Geroges Engel n’avait pas contacté directement les propriétaires du terrain et attendait le lancement des enchères. Nous nous sommes intéressés et avons vraiment tout fait pour acquérir ces parcelles, contrairement à mon homologue de Sanem. Tertio, pourquoi informer les autorités de Sanem que nous nous intéressons à des terrains qu’eux voudraient peut-être? Le premier est gagnant». Voilà qui ne devrait guère calmer la tension.
Olivier Nassimbeni/ L'essentiel Online
Authors: L'essentiel