La police scientifique au domicile des parents
Les enquêteurs et des membres de la police scientifique se sont rendus lundi dans la maison familiale où vivait le petit garçon, procédant à des saisies d'objets. La police a aussi à cette occasion entendue le père à son domicile dans la soirée, avant de l'emmener au commissariat. Me Magnée a indiqué avoir aperçu brièvement mardi son client dans le palais de justice de Tournai, «entouré de deux Cerbères de la police», juste avant qu'il ne soit déféré devant la juge d'instruction, Françoise Van de Noort Gaethe.Il n'a pas été autorisé à assister à cette audition, ce dont il s'est plaint à la juge.
L'avocat a mis en avant une jurisprudence dite Salduz, du nom d'un l'arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme qui, depuis novembre 2008, prévoit en principe le droit pour toute personne interrogée par la justice d'être assistée par un avocat dès sa première audition par la police, le juge d'instruction ou le procureur. Mohammed Jratlou, objet de rumeurs, a déjà été à plusieurs reprises entendu par les enquêteurs belges.
Clamant son innocence, il avait affirmé à la presse, en novembre 2009, que son fils avait été enlevé puis étouffé. Il n'a pas été mis en cause par la justice belge. Séparée de son mari après la disparition de son fils, la mère de Younes vit à nouveau avec lui et avec le frère de Younes. La cause du décès du garçonnet n'a toujours pas été dévoilée officiellement par la justice belge.
L'essentiel Online/AFP
Authors: L'essentiel